Se Regarder Voir

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… et se voir regarder.

Tremeur Balbous

J’interroge avec curiosité la manière dont je construis et déconstruis la réalité à laquelle je réponds. Je vous invite à explorer la signification que vous accordez à l’interprétation des multiples réalités individuelles et collectives que vous façonnez. Des chroniques bimensuelles courtes, des conversations avec des invité·e·s qui nous révèlent l’évolution de l’interprétation, des frontières du sens qu’elles et ils donnent à la réalité perçue.

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Hebdo #9 - Violence verbale

Violence verbale

Cette semaine sur Se Regarder Voir, je continue d’explorer la notion d’autocensure et l’impact qu’elle peut avoir dans nos vies en plongeant dans l’une des 4 dimensions distinguées la semaine passée : la violence.
Je vous invite à écouter l’épisode précédent avant celui-ci, même s’ils peuvent être appréciés séparément.

Comme à chaque épisode, je me regarde voir et me vois regarder le rapport que j’entretiens avec cette thématique.

Je m’efforce en permanence d’être conscient du contexte et de mon potentiel de violence. Je conscientise mes pensées, les observe, les filtre, afin de contribuer activement à un monde plus paisible.

Où place-t-on la limite de cette zone « violence » ?

Un abîme se dessine devant moi, s’y mêle privilège, liberté d’expression, éthique, morale, inclusion, altruisme, histoire, lutte, ségrégation, etc.Les sentiments d’être mal à l’aise et d’injustice se noient alors dans les sables mouvants de l’impuissance, de la peur du rejet et de l’exclusion.

Quel paradoxe lorsque nos paroles elles-mêmes l’infligent aux autres !

Pour résumer

  • Le manque d’autocensure lorsque ça serait approprié est un espace de violence.
  • La violence verbale s’exprime par des formes évidentes et d’autres, déguisées ou nuancées.
  • Tracer une limite est parfois difficile et il est plus utile de parler de dynamique que de zone.
  • Nous sommes toutes et tous responsables. Certaines personnes par leur position ou leurs attributions le sont encore plus.
  • À chaque personne de découvrir les actions qui nous permettent collectivement de sortir de cette dynamique nauséabonde.
  • Exercer sa qualité de conscience devient une évidence.

Que faites-vous, très concrètement, chaque jour, pour sortir de la zone « violence » telle qu’elle est présentée dans ce contexte de l’autocensure ?

Lire l’article complet et participer en commentant : https://www.se-regarder-voir.com/violence-verbale/

La grille de pratique est disponible en téléchargement au format PDF : https://www.se-regarder-voir.com/content/files/2022/11/Visualiser-l-autocensure-Pratique---V1.1.pdf

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📸 Photo de Nishant Vyas provenant de Pexels

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Hebdo #8 - Victime d’autocensure

Victime d’autocensure

Cette semaine sur Se Regarder Voir, j’aborde la notion d’autocensure et l’impact qu’elle peut avoir dans nos vies.

Comme à chaque épisode, je me regarde voir et me vois regarder le rapport que j’entretiens avec cette thématique.

Devenir conscient de l’autocensure, de sa présence ou absence, l’utiliser avec intention, attention et dextérité influence significativement la culture, la performance, les dynamiques humaines et notre santé.

Façonner notre qualité de conscience à propos de l’autocensure est une pratique individuelle et collective quotidienne, influencée et influençant un grand nombre de nos comportements, émotions et pensées.

Au cours de cette exploration, j’ai découvert et célébré l’accomplissement d’un pas nouveau dans l’enrichissement de ma qualité de conscience, dans l’accueil de toutes ces choses enfouies en moi, ingrédients nécessaires pour un futur génératif.

Pour résumer

  • L’autocensure se manifeste sous bien des formes, parfois difficiles à relier directement et de façon évidente.
  • Selon que l’on se censure ou pas et que ça soit pertinent ou pas, les dynamiques sont radicalement différentes.
  • Ces dynamiques : violence, non-dit, discernement et parler-vrai ; ont des conséquences sur les individus et les collectifs qu’il est intéressant de garder à l’œil après détection.
  • Il existe une façon assez simple et visuelle (grille) de prendre conscience de l’autocensure.
  • Développer sa qualité de conscience autour de ce phénomène est libérateur.

Qu’observez-vous de votre propre processus de pensée à la lecture ou à l’écoute de cet article ?
Quelle est votre relation à l’autocensure ? Quelles expériences et pratiques personnelles êtes-vous disposés à déclassifier ?

Lire l’article complet et participer en commentant : https://www.se-regarder-voir.com/victime-dautocensure/

La grille de pratique est disponible en téléchargement au format PDF : https://www.se-regarder-voir.com/content/files/2022/11/Visualiser-l-autocensure-Pratique---V1.1.pdf

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Hebdo #7 - La vie sans frontière

La vie sans frontières

Cette semaine sur Se Regarder Voir, j’aborde la notion des frontières que nous créons et de l’impact que cela peut avoir dans nos vies.

Comme à chaque épisode, je me regarde voir et me vois regarder le rapport que j’entretiens avec cette thématique.

Ce que nous observons, la manière dont nous l’observons et le sens que nous donnons tend à cristalliser des délimitations.
Lorsqu’elles nous protègent, ou nous sont utiles pour nous comprendre et vivre ensemble, elles contribuent à une forme de cohérence, d’équilibre.

Lorsqu’une limite arbitraire est instaurée ou perdure pour la seule satisfaction du besoin de possession, de pouvoir ou la préservation de l’identité de quelqu’un, elles me semblent dégénératives pour le vivant dans sont ensemble.

La vie sans frontières me demande une confiance en moi profonde et puissante, un courage et une énergie phénoménales. Ou bien est-ce encore là des limites arbitraires que je m’impose ?

Pour résumer

  • La nature est fondée sur des continuités.
  • Les limites sont des choix humains servant à nous protéger ou à communiquer et vivre ensemble.
  • Dans la société et les organisations, cette utilité première est détournée et nombre de barrières sont aujourd’hui au service de la possession, du pouvoir, et de l’image.
  • Les frontières sont une construction induite par l’utilisation du langage et nos capacités de discernement.
  • Leur remise en question nécessite de mobiliser mon courage et mon énergie et de remettre en question de mon identité.

Souhaitez-vous participer à l’évolution d’un système vertueux, libérant, aux frontières fluides et dynamiques ?À quoi ressemble-t-il ? Que demande-t-il de chacune et chacun d’entre nous ?

*Lire l’article complet et participer en commentant : https://www.se-regarder-voir.com/la-vie-sans-frontieres/

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Hebdo #6 - Pleurer. Qu’y a-t-il de plus humain ?

Pleurer. Qu’y a-t-il de plus humain ?

Cette semaine sur Se Regarder Voir, j’aborde la place des larmes et plus largement le rapport à nos émotions inconfortables en entreprise et dans nos vies en général.

Comme à chaque épisode, je me regarde voir et me vois regarder le rapport que j’entretiens avec cette thématique.

C’est un sujet qui me touche.
Je suis triste et en colère du gâchis dont je suis témoin dans certaines organisations ou plus largement dans la société lorsque cette part de notre humanité est méprisée, lorsqu’elle nous est confisquée.

Je suis convaincu que si nous voulons créer une société et des organisations plus humaines, nous devons apprendre à nous connecter et à vivre avec plus d’aisance tout ce qui compose notre humanité.

Pour résumer

  • Ne nous excusons pas d’être humain ! Pleurer est naturel.
  • Enlever notre armure nous allège et c’est nécessaire pour nous connecter vraiment.
  • Voir le monde ou l’organisation comme une machine à optimiser est profondément déshumanisant et délétère.
  • Les émotions et les larmes ont leur place, même au travail.
  • Se montrer vulnérable ce n’est pas être faible, c’est être courageux.
  • Il est possible de s’entrainer à rester au contact de nos émotions et d’une personne qui pleure.

Selon vous, pourquoi le fait de pleurer dans un contexte de travail est-il considéré comme une faiblesse ?Pourquoi sommes-nous si mal à l’aise en présence de quelqu’un qui pleure, même hors du bureau ?

Lire l’article complet et [participer en commentant : https://www.se-regarder-voir.com/pleurer-quy-a-t-il-de-plus-humain/

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Références :
La liste des émotions proposée par CNV Suisse : https://www.cnvsuisse.ch/wp-content/uploads/2016/06/Codex-2.pdf
Brené Brown : https://brenebrown.com/

📸 Photo de Pixabay provenant de Pexels

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Hebdo #5 - Le droit à l’erreur

Le droit à l’erreur

Cette semaine sur Se Regarder Voir, j’aborde à partir d’une expérience personnelle la culture du droit à l’erreur.

Comme à chaque épisode, je me regarde voir et me vois regarder la manière dont j’évolue dans une situation.
Cette fois, le fait d’avoir publié auprès de mes abonné·e·s une newsletter contenant une erreur flagrante dès la première ligne : le non-remplacement de la balise d’intégration du nom de la personne.

Cette mésaventure m’a mené à explorer le droit à l’erreur dans les organisations et les dilemmes ou paradoxes vécus par les êtres humains qui y vivent.

Il est demandé à chacun d’accorder le droit à l’erreur aux autres.
Comment le faire si je ne suis même pas en mesure de VRAIMENT me l’accorder à moi-même ?

Lire l’article de blog associé… : https://www.se-regarder-voir.com/le-droit-a-lerreur/

Pour résumer

  • Il est important de distinguer erreur et faute.
  • La culture du droit à l’erreur n’existe pas dès l’instant où nous la décrétons, elle émerge, se construit.
  • Comme le masque dans l’avion, appliquez-vous le droit à l’erreur à vous-mêmes avant tout.
  • Avec de l’entraînement, l’impact de l’erreur reste présent, mais dure moins longtemps.

Quelle est votre relation personnelle au droit à l’erreur ?
Que vivez-vous, en lien avec ce thème, dans les environnements que vous fréquentez le plus ?

Lire l’article complet et participer en commentant](https://www.se-regarder-voir.com/le-droit-a-lerreur/

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